20.9.08

MEDIA COMPOSER

Il pleut une pluie fine et longue. Une parure grise accompagnant la valse des images, des lumières filantes et de ses clients noctambules. Soudain l’abribus vous parle, vous chantonne sa vision de ce coin de trottoir. On écoute l’histoire de la méduse, on apprend que la poussée d’Archimed a été inventée ici, on découvre un trou d’eau fait de cellophane. En écoutant Media Composer, on devient immanquablement l'hôte de celui-ci, on rentre de plein pieds dans son quotidien, on en devient voyeur et complice. Entre images d'archives urbaines et bestiaire imaginaire, son univers est un subtil télescopage d’effets dub et bleep d’orfèvre, entre Pole et Mira Calix.

15.9.08

AKM



Chansons jetées comme des cornets gras dans les cabanes à frites de la bruxelloise « kingdom of Belgium », la musique d’akm sent le sexe, l’expérimentation urbaine, la sauce samouraï et les souvenirs de schlagermusik. Breakbeat des plus secs, esprit vaseli-core et adages poisseux et bancals, diarrhée midi et déferlantes noise, akm est à lui seul un concentré des excès d’une principauté. Avec quelques kilos en trop, mais ils lui vont à ravir !. Une musique viscérale, grésillante, triturée par un prince de la nuit parti sur la piste du cimetière de l’alternative way of life. Un circuit sulfureux pour amateurs de frissons.

14.9.08

AYMERIC DE TAPOL



AYMERIC DE TAPOL est preneur de son et électroacousticien. Il travail pour le cinéma et participe à différent projet d’improvisation sonore. Il réalise quelque résidence, notamment au Groupe de Musique électroacoustique d’ALBI, a l’institut français de KUALA LUMPUR, Malaisie, a l institut français de Bilbao.


Aymeric de TAPOL, is a recording engineer, composer and multimedia artist, born in 1974. After Graduating from Toulouse School of Fine Arts, in 2000, he joined the artist collective Construct, with Frederic Blin (multimedia programming), Cathie Verdin (dance) and Rémi Duveauchelle (lights). Within this context, he directed videos and composed sound works. He has also had residences at the Groupe de Musique Électroacoustique in Albi, at the French Institute of Kuala Lumpur, (Malaysia) and at the French Institute of Bilbao (Spain). Through the VOLKSYSTEME art centre, in Toulouse, he collaborated with several different artists in the fields of video and sound improvisation. Besides these activities, he is currently working as a composer and sound engineer for films and documentaries.

9.9.08

DOWO_KUN

5.9.08

NEMNEM

Patchwrok épique, sautillant entre breakbeats scintillants et effets scopes, NEM NEM joue au pêcheur de lune de l’équipe TSUKU BOSHI. On a beau connaître l’histoire, entre la promenade galactique de Black Dog jusqu’au père Aphex Twin carbonisant ses rythmiques, à chacune de ces prestations Nem Nem enchante ! Electronica granuleuse, mélodies dilatées et expérimentations élastiques deviennent les matières premières d’un mix décomplexé nimbé d'un son deep de vinyle, mélodieusement serti dans le goudron d’une passion pure souche. Le tour de force est consumé, Nem Nem réunissant sur un même sillon la cause rappeuse de Mc’s exigeants, les sonorités rêches des cascadeurs électroniques et les influences electro acoustiques.

4.9.08

POBORSK



Vous ne pourrez rien y changer !! Infatigable expérimentateur aux méthodes peu orthodoxes, POBORSK est à lui seul un concentré de toute la diversité de la scène électronique. Grandes envolées électronica et harmonies de drones, crunching beats et fricotage hip-hop, il joue au funambule dans les relectures effervescentes et insouciantes des références. C’est dans la chaleur des rayons de soleil de Marseille que le jeune Poborsk semble avoir trouvé refuge pour échapper aux stéréotypes de l’intelligentsia pluvieuse. Comme les grands frères, il aime les break-beats dépouillés, les mélodies dilatées, mais conjugue le bleep à la crème solaire. Electronica pointilliste et architectures sonores rigoureuses, minimalisme rugueux et rythmes déboîtés, son univers nous projette sur le bitume déjà chaud. Sur la route menant à une plage où il joue au beach-volley en écoutant Skam, Schematic et Warp ...



POBORSK could be the most profilic artist…. . Delving again into the fusionistic realms of the cutting edge tricks of IDM rubbed up against the chopped vocals and beats of hip hop, Poborsk produces a shiny electronica with references like Skam, Schematic and Warp.

MAEKO


MAEKO

Album : "Geode"

Mise en scène de fragments lumineux, partitions inspirées d’harmonies jaunies dont eux seuls ont encore aujourd’hui la connaissance, l’univers de MAEKO s’ouvre sur quelques minutes grinçantes et poussiéreuses. Hip-hop désossé, électronique infectieuse, mercure mélodique, la musique se fait alors animale, rampante et insidieuse. Elle vous invite à « voir » si vous en acceptez les conditions. Vient alors une sensation étrange. On se laisse happer par les chutes numériques aux découpes imprévisibles, on découvre un univers singulier grouillant entre visions resplendissantes, ambiances religieuses, et mélancolies se reflétant dans l’eau. C'est l'ivresse molle et anesthésiante. La tête dans les nuages. Là où la lumière se montre blanche et puissante. Le corps lourd ; intoxiqué de limailles, de parasites. Escapade insolite dans une poudreuse grise, le duo nous détourne des chemins balisés pour nous faire perdre pied dans une chorégraphie fantomatique des grands arbres. La musique sombre et envoûtante tourne alors sans cesse sur elle-même pour imaginer un vertige pluvieux ; nous propulse au milieu d’une ronde frénétique où le blues accouche de l’insomnie. « Je marche sans cesse.. j’aimerais pouvoir ne pas me coucher si tard », semble lancer dans un jet d’encre noir le duo sur les images d’Elroy, graphiste et troisième véritable membre du groupe…




Echoes of metal pipes clanging against the floor of an immense underground cistern float up from the depths while a thin strand of white smoke melody uncurls overhead. Maeko begins with tiny particles of light rising against a black crushing hip-hop background until there is enough motion for the sound to evolve into a abstract beat. The mood throughout is meditative and somber, the pace slow and stately. The duo applies electronic treatments subtly, often bathing the cleanly beat in dense ambient layers. Electronics move to the forefront when its organ drone is showered with swirling crackle, muffled percussion accents, and hissing emissions until the album vanishes inside an ambient cloud. The music peak, though. Lullaby waltz of reverberant electric noize…